Le Qatar et la Coupe du Monde : quelles ambitions économiques ?

on met quoi en titre 1 ? Dossier spécial ?

Image représentant le qatar

La Coupe du Monde au Qatar a amené avec elle sponsors, publicités, et droits de diffusion. Mais elle s’accompagne également d’autres bénéfices pour l’économie : le tourisme, la fréquentation accrue des commerces, et l’acquisition d’un vernis de respectabilité que l’émir, Tamim ben Hamad Al Thani, souhaite utiliser pour faire rayonner son pays.

Les recettes attendues par le comité d’organisation du mondial s’élèvent à 17 milliards de dollars. La préparation du mondial aura pourtant coûté 220 milliards. Alors, quels intérêts y trouve la presqu’île ?

Ce petit pays du golfe est déjà l’un des plus riches par habitant au monde. Ses atouts : le gaz naturel et le pétrole. 90% de ses revenus proviennent des hydrocarbures.

Son nouvel objectif ? Diversifier son économie avec la stratégie « Vision Nationale 2030. » Celle-ci qui met l’accent sur le soft power, l’investissement dans le secteur financier international, et le développement du tourisme de luxe et d’affaires. Le Qatar a profité de l’événement pour se doter de lignes de métros, d’un tramway, et des dizaines de milliers de chambres d’hôtel. Selon le discours officiel, ces infrastructures sont vouées à rester. Les 8 stades, quant à eux, seront offerts à des pays qui n’ont pas les moyens d’entreprendre ces constructions (diplomatie, encore et toujours).

Les audiences n’ont pas été affectées par l’effet écologique désastreux et les violations des droits humains. Alors, le Qatar serait-il en passe de réussir son pari ? Lisez notre dossier entier :